Jean-Louis Harignordoquy "Laka"

Jean-Louis Harignordoquy dit Laka est né le 29 avril 1954 à la maison Lakaenea à Saint-Étienne-de-Baïgorry (Basse-Navarre), de Eñaut Harignordoquy (meunier) et Gaxuxa Bereterbide. Il est le cadet d’une famille de sept enfants.

Après avoir passé le brevet d'études du premier cycle (BEPC) au collège privé Bil Etxea (dénommé aujourd’hui Donostei) de Saint-Étienne-de-Baïgorry, et le brevet technique agricole (BTA) au lycée agricole Saint-Joseph de Hasparren, il effectue des études supérieures (techniques agricoles et gestion de l’entreprise) à Castelnaudary.

Après une première expérience professionnelle dans l’enseignement agricole à Saint-Jean-Pied-de-Port (de septembre 1976 à juin 1979), il travaille pour le collectif abertzale Izan (1979-1982).

Il est depuis 1982 animateur permanent de l’association Hemen dont l'objectif est de contribuer au développement de l’économie du Pays basque.

En 1985, il transforme le moulin familial en usine hydroélectrique, et se marie avec Maite Iturburua d’Anglet. Ils ont eu trois filles.

Jean-Louis Harignordoquy se passionne très tôt pour le chant et intègre dès 1974 la chorale Ibaigorri de Saint-Étienne-de-Baïgorry.

Très ému à la lecture de Odolaren Mintzoa, ouvrage autobiographique et recueil de poèmes du célèbre bertsulari Xalbador d’Urepel, il ressent l’émotion qu’éveille en lui le bertsularisme.

Il participe en 1978 à sa première joute, à Hasparren, avec Joanes Arrossagaray et Itxaro Borda, au prix Artxanberri à Zaldibia (Guipuzcoa) en 1981 ainsi qu’à d’autres championnats d’improvisation. Durant 35 ans, il se produit dans de nombreuses localités du Pays Basque avec d’autres bertsularis de générations différentes et surtout avec Fermin Mihura d’Ascain.

En 1980, il participe à la création de l'association Bertsularien Lagunak. Il en reste un membre actif jusqu’en 1998.

En 2007, il édite un CD intitulé Elizatik plazara Baigorriarren gisara.

L’écriture de bertsus et la rédaction d’articles dans le journal Herria font également partie des passions de cet homme profondément attaché et engagé en faveur de la langue basque, l’euskara, qu’il considère comme la clé de la culture et de l’avenir du Pays basque.